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LE CRI DE LA BERNACHE
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LE CRI DE LA BERNACHE
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29 mai 2011

JE SUIS UN INDIGNADOS

LE MANIFESTE DES INDIGNADOS

Nous sommes des personnes normales et tout ce qu’il y a de plus ordinaires. Nous sommes comme toi : des gens qui se lèvent le matin pour étudier, pour travailler ou pour chercher du travail, des gens qui ont de la famille et des amis. Des gens qui travaillent dur tous les jours pour vivre et offrir un avenir meilleur à ceux qui nous entourent.

Certains d’entre-nous se considèrent comme davantage progressistes, d’autres plus conservateurs. Les uns croyants, les autres non. Certains ont des idéologies bien définies… d’autres enfin se considèrent comme apolitiques. Mais nous sommes tous préoccupés et indignés par le panorama politique, économique et social qui nous entoure. Par la corruption des politiques, des entrepreneurs, des banquiers… Par le mépris des citoyens ordinaires.

Cette situation nous fait mal tous les jours. Mais si nous nous unissons tous, nous pouvons la changer. Il est l’heure de se mettre en mouvement, l’heure de construire pour tous une société meilleure. Pour cela, nous soutenons fermement ce qui suit :

Les priorités de toute société avancée doivent être l’égalité, le progrès, la solidarité, le libre accès à la culture, l’équilibre écologique et le développement, le bien-être et le bonheur des personnes.

Il existe des droits basiques qui doivent être garantis dans toute société : le droit au logement, au travail, à la santé, à l’éducation, à la participation politique, au libre développement personnel, et le droit à la consommation des biens nécessaires à une vie saine et heureuse.

Le fonctionnement actuel de notre système économique et gouvernemental ne porte pas attention à ces priorités et constitue un obstacle au progrès de l’humanité.

La démocratie vient du peuple (démo =peuple ; cratie =gouvernement) et le gouvernement doit être celui du peuple. Toutefois, dans ce pays, la majeure partie de la classe politique ne veut pas nous écouter. Son rôle devrait être d’élever notre voix à la hauteur des institutions, en facilitant la participation politique citoyenne suivant un cours direct et pour le bénéfice de la société, et non de s’enrichir et de prospérer à nos frais, attentifs seulement aux diktats des grands pouvoirs économiques et s’affairant au pouvoir à travers une dictature des partis à la tête desquels on trouve les inamovibles sigles du PPSOE.

La soif et l’accumulation de pouvoir chez quelques uns génère les inégalités, crispation et injustice, ce qui conduit à la violence, que nous refusons. L’obsolète et antinaturel modèle économique en vigueur bloque les mécanismes de la société en une spirale qui se consume elle-même, enrichissant quelques uns et faisant entrer les autres dans la pauvreté et l’indigence. Jusqu’à l’effondrement final.

La fin et les moyens du système résident dans l’accumulation de l’argent, primant par dessus tout l’efficience et le bien-être de la société. En gaspillant les ressources, en détruisant la planète, tout en gérant le chômage et des consommateurs aux besoins jamais assouvis.

Les citoyens sont une partie de l’engrenage d’une machine destinée à enrichir une minorité qui ne sait rien de nos besoins. Nous sommes anonymes, mais, sans nous, rien de tout cela n’existerait. C’est pourquoi nous sommes décidés à apparaître au jour, puisque c’est nous qui faisons avancer le monde.

Si, comme société, nous apprenons à ne plus lier notre futur à une abstraite rentabilité économique qui jamais ne profite à la majorité, nous pourrons faire disparaître les abus et carences dont nous souffrons.

Une révolution éthique est nécessaire. Nous avons placé l’argent au dessus de l’être humain au lieu de le mettre à notre service ; nous sommes des personnes, pas des produits de marché. Ce qui me définit, ce n’est pas seulement ce que j’achète, pourquoi je l’achète ou à qui je l’achète.

Pour toutes ces raisons, je suis indigné.

Je crois que je peux le changer.

Je crois que je peux y aider.

Je sais, qu’unis, nous le pouvons.

Descends dans la rue avec nous. C’est ton droit.

Traduction de David Novarro.

A faire tourner:indignados

 

Un petit vent qui fait du bien.

Nous avons tous connu dans notre vie, un grand moment de solitude quand on rigole de sa propre blague et que personne ne rit autour de vous, quand on s'enlise dans un mensonge et qu'on s'enfonce un peu plus en voulant se justifier, quand on croit lacher un petit pet dans un lieu public et que l'effet recherché n'est pas celui que l'on attendait. Ces moments sont terribles pour notre ego mais finalement pas bien grave. Celui que vient de se prendre Obama est vraiment délicieux. L'homme le plus puissant de la planète  commet une bourde monumentale avec le protocole anglais, que même la reine en rigole encore.

 

 

 

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